Home

Ondes mobiles électromagnétiques

Les ondes mobiles font désormais partie de notre quotidien, que ce soit pour communiquer, naviguer sur internet ou accéder à divers services en ligne. Comprendre les enjeux liés à ces ondes est essentiel pour évaluer leur impact potentiel sur la santé et l’environnement, mais aussi pour mieux cerner les réglementations en vigueur. 


Contribuer avec un article

Tout savoir sur le bon usage du portable et des ondes

Privilégier les SMS

En utilisant des SMS pour communiquer, on réduit l’émission d’ondes de son téléphone.
En effet, pour envoyer un SMS, le téléphone se « connecte » à l’antenne relais la plus proche uniquement le temps d’envoyer le message.

Téléphoner avec une oreillette

En téléphonant avec une oreillette (filaire ou bluetooth, sans fil), on éloigne le téléphone de la tête.
C’est un moyen efficace de réduire son exposition aux ondes au niveau de la tête.

Éloigner le téléphone des implants électroniques

Si vous portez un implant électronique (pacemaker, pompe à insuline, neurostimulateur…), éloignez votre téléphone portable de la zone équipée. Il peut perturber le fonctionnement de votre appareil médical.

FAVICON les ondes mobiles

Ne pas téléphoner dans les zones de mauvaise réception

Moins la couverture du réseau est bonne, plus votre téléphone émet d’ondes pour maintenir la conversation. Il est donc recommandé de ne pas téléphoner dans les zones où la réception n’est pas bonne : parkings souterrains, ascenseurs, lieux confinés… Vérifiez le nombre de barrettes sur votre téléphone, il indique la qualité de couverture du réseau.

Éloigner le téléphone de la tête juste après numérotation

Pour limiter l’exposition aux ondes au niveau de la tête, vous pouvez prendre l’habitude de ne pas approcher le téléphone de votre oreille dans les secondes qui suivent la numérotation.
En effet, c’est lors de ces premières secondes que l’émission d’ondes est la plus forte pour rechercher l’antenne relais la plus proche. Le niveau d’émission d’ondes se stabilise ensuite.

Éviter les appels en déplacement à grande vitesse

En déplacement à grande vitesse, le téléphone doit se connecter successivement à différentes antennes relais pour maintenir la conversation. A chaque recherche d’antenne relais, le téléphone émet à pleine puissante, le niveau d’émission d’ondes est donc régulièrement plus élevé. Il est donc recommandé d’éviter de téléphoner en train, par exemple.


Voir tous les articles

Actualités mobile et tech à découvrir :

https://www.youtube.com/watch?v=_-2Z2HASOKo&ab_channel=Fondationevert%C3%A9a

Les ondes, un danger ou non ? 

Les ondes mobiles : définition et contexte

Les ondes mobiles relèvent de la gamme des radiofréquences, généralement comprises entre 700 MHz et 2,6 GHz pour les téléphones portables. Elles permettent la transmission de données (voix, internet, etc.) sur de longues distances. Selon l’Union internationale des télécommunications, le nombre d’abonnements mobiles dans le monde dépasse les 8 milliards, témoignant d’une utilisation désormais massive. Bien que ces ondes soient utilisées depuis plusieurs décennies, leur impact éventuel sur la santé continue de susciter des études et des débats au sein de la communauté scientifique.

Échauffement des tissus et DAS

Lorsqu’un téléphone émet, une partie de l’énergie peut être absorbée par le corps, provoquant un léger échauffement des tissus. Pour quantifier ce phénomène, on se réfère au débit d’absorption spécifique (DAS). En Europe, la limite maximale est fixée à 2 W/kg pour la tête et le tronc, tandis qu’aux États-Unis, elle est de 1,6 W/kg. Ces normes visent à prévenir un échauffement excessif des cellules et des organes. Dans la majorité des cas, les études constatent que l’utilisation habituelle d’un téléphone portable respecte ces seuils, notamment grâce à des dispositifs de régulation de puissance intégrés.

Potentiel risque de cancers

En 2011, le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé les ondes radiofréquences comme « possiblement cancérogènes pour l’être humain » (catégorie 2B). Cette classification repose notamment sur des études épidémiologiques soulignant un risque de gliome (tumeur cérébrale) en cas d’utilisation intensive du téléphone (plus de 30 minutes d’appel par jour sur une période de 10 ans). Cependant, d’autres travaux n’ont pas abouti aux mêmes conclusions, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de poursuivre les recherches afin de préciser ces résultats.

Effets biologiques non thermiques

Au-delà de l’échauffement, des chercheurs ont étudié la possibilité d’effets biologiques dits « non thermiques ». Certaines publications évoquent un stress oxydatif ou des modifications cellulaires liées à l’exposition continue. Néanmoins, les résultats obtenus sont souvent hétérogènes ou contradictoires, ce qui rend difficile d’établir un consensus. Les études en laboratoire (in vitro et in vivo) se poursuivent afin de déterminer si ces phénomènes peuvent avoir un impact significatif sur la santé humaine à long terme.

Normes internationales et recommandations

Plusieurs organismes (ICNIRP, FCC, ANSES) établissent des seuils d’exposition pour protéger les populations. Ces normes s’appuient sur des modèles scientifiques destinés à éviter les effets nocifs avérés, tels que l’échauffement trop important. Par ailleurs, des campagnes d’information encouragent une utilisation responsable des téléphones : privilégier les kits mains libres, limiter les appels prolongés et éviter de garder son portable trop proche du corps en continu.

Précautions simples à adopter

Pour réduire les risques éventuels, il est recommandé d’éloigner le téléphone de la tête en recourant à des oreillettes filaires ou sans fil, et d’utiliser la fonction haut-parleur quand cela est possible. De même, envoyer des messages texte ou utiliser des applications de messagerie instantanée peut limiter la durée des appels vocaux. Enfin, en milieu urbain, la qualité du réseau étant meilleure, le téléphone consomme moins d’énergie pour émettre, ce qui diminue l’exposition globale aux ondes.

LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES

Si vous souhaitez mesurer votre exposition aux ondes, rendez-vous sur le site : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/mesures-ondes-electromagnetiques 

En 2025, la téléphonie mobile occupe une place toujours plus déterminante dans notre vie quotidienne. Les ondes émisses par les téléphones portables, souvent appelées « ondes radiofréquences » ou « ondes électromagnétiques », suscitent depuis plusieurs décennies un intérêt grandissant tant du grand public que de la communauté scientifique. L’évolution des technologies, des standards de communication (2G, 3G, 4G, 5G et l’émergence de la 6G) et l’augmentation exponentielle du nombre d’utilisateurs et d’appareils connectés (smartphones, montres connectées, objets domotiques, etc.) entraînent de nombreuses questions quant à l’impact éventuel de ces ondes sur la santé et l’environnement.

La principale préoccupation du public tourne autour de la santé : ces ondes ont-elles un effet néfaste sur l’organisme humain à long terme ? Il existe aussi des interrogations quant au déploiement d’infrastructures de télécommunications (antennes, répéteurs, satellites) et leurs conséquences pour la biodiversité et le climat. Parallèlement, les chercheurs, laboratoires, organismes de normalisation et gouvernements du monde entier se penchent sur la régulation, la surveillance et le développement de technologies de transmission sans fil toujours plus rapides et plus efficaces, tout en veillant à ce que l’exposition aux ondes reste dans les limites jugées acceptables.

En 2025, la recherche scientifique a connu plusieurs avancées majeures dans la compréhension des mécanismes d’interaction entre les champs électromagnétiques de radiofréquences et le vivant. Des associations internationales, telles que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou l’Agence internationale de recherche sur le cancer (CIRC), ainsi que diverses agences nationales, continuent de publier des recommandations et des synthèses de travaux de recherche.

État de la recherche scientifique sur la santé humaine

Les études épidémiologiques de long terme

Depuis le début des années 2000, plusieurs études épidémiologiques de grande ampleur (comme l’étude Interphone, coordonnée par l’OMS) ont tenté d’évaluer les éventuels liens entre l’utilisation intensive du téléphone mobile et l’apparition de tumeurs cérébrales (gliomes, méningiomes). Les résultats obtenus au fil des années n’ont pas mis en évidence de hausse claire et massive du risque, mais ils ont souligné des incertitudes pour les utilisateurs très intensifs (plus de dix ans de forte utilisation).

En 2025, de nouveaux projets à grande échelle ont été menés, bénéficiant d’un plus grand nombre de participants et d’une durée de suivi prolongée (car les téléphones sont utilisés de manière généralisée depuis plus de 20 ans). Les conclusions globales tendent à ne pas établir de lien de causalité avéré entre l’usage du portable et des pathologies graves comme le cancer, même si les scientifiques continuent de recommander la prudence et la poursuite de recherches sur de plus longues périodes, notamment pour les populations vulnérables (enfants, femmes enceintes).

Effets thermiques et effets potentiellement non thermiques

Les effets des ondes de radiofréquences sont principalement expliqués par leur capacité à chauffer les tissus (effet thermique). Tant que le corps est en mesure de dissiper cette chaleur, la majorité des études concluent que l’impact reste limité. Toutefois, certains chercheurs émettent l’hypothèse de l’existence possible d’effets non thermiques (modifications subtiles des processus cellulaires, stress oxydatif, perturbation de l’activité électrique du cerveau). Les recherches en 2025 suggèrent :

  • Aucune preuve solide d’effets non thermiques menaçants pour la santé n’a été unanimement validée par la communauté scientifique.
  • Certaines études in vitro ou sur des animaux rapportent des changements mineurs dans l’expression de gènes ou la production de radicaux libres, mais ces modifications ne sont pas nécessairement associées à des pathologies ni confirmées chez l’être humain dans des conditions réalistes d’exposition.

Études sur la fertilité, le sommeil et les troubles cognitifs

Au-delà du risque de cancer, d’autres champs de recherche concernent la fertilité masculine, la qualité du sommeil et le développement cognitif. Les études en 2025 mettent en avant :

  • Fertilité masculine : quelques travaux relient une utilisation intensive du téléphone (proche des poches) à des modifications de la qualité du sperme. Les résultats sont toutefois hétérogènes et les facteurs de confusion sont nombreux (mode de vie, alimentation, stress, etc.).
  • Sommeil : certaines personnes rapportent des troubles du sommeil lorsqu’elles laissent leur téléphone allumé à proximité la nuit. Toutefois, il est difficile de distinguer l’effet potentiel des ondes radiofréquences de la lumière bleue des écrans, ou encore de la simple stimulation cognitive (réseaux sociaux, notifications) qui peut perturber le repos.
  • Fonctions cognitives : la majorité des études n’a pas montré de différence statistique significative dans les capacités cognitives (mémoire, concentration, etc.) imputable directement à l’exposition aux radiofréquences du téléphone. Les perturbations constatées sont plutôt associées à l’usage du téléphone en tant que facteur de distraction ou de sur-sollicitation mentale.

Classification de l’OMS et du CIRC

Le CIRC a classé en 2011 les champs de radiofréquences comme « potentiellement cancérogènes » (groupe 2B). Cette classification signifie qu’un agent est potentiellement cancérogène lorsque les preuves d’un effet néfaste chez l’homme sont jugées limitées et que les preuves chez l’animal sont insuffisantes. En 2025, cette classification demeure un sujet de discussion. Certains appellent à la reconsidérer ou à la préciser, car les études plus récentes renforcent l’idée qu’il n’y a pas de lien net avec une hausse de risque de cancer. Pour l’instant, le statut 2B reste inchangé, le CIRC privilégiant la prudence faute de certitudes absolues.

Impacts sur l’environnement et la biodiversité

Au-delà de la santé humaine, la biodiversité est parfois mentionnée comme pouvant être affectée par l’augmentation du nombre d’ondes. On s’interroge notamment sur l’impact potentiel sur les insectes (abeilles, papillons), les oiseaux et les petits mammifères qui pourraient être plus sensibles à certains champs électromagnétiques. En 2025 :

  • Les études expérimentales sont encore peu nombreuses et donnent des résultats variés.
  • Quelques recherches suggèrent que l’exposition à certaines fréquences pourrait dérégler la boussole interne de certains oiseaux migrateurs ou insectes, basée sur le champ magnétique terrestre.
  • D’autres études constatent l’absence d’effets biologiques notables, et attribuent le déclin des insectes à des causes bien plus déterminantes comme l’usage de pesticides, la destruction d’habitats ou le changement climatique.

Émissions de gaz à effet de serre et consommation énergétique

Le déploiement des réseaux 4G, 5G et les futurs réseaux 6G impose une multiplication des antennes, des serveurs et des centres de données pour supporter le trafic. Cela implique aussi une consommation énergétique accrue. En 2025, on observe :

  • Des efforts de la part des industriels pour optimiser l’efficacité énergétique des antennes et des équipements réseau, afin de réduire l’empreinte carbone.
  • La 5G promet des gains d’efficacité par bit transmis par rapport à la 4G, mais la croissance exponentielle du trafic peut conduire malgré tout à une consommation globale en hausse.
  • Les utilisateurs sont incités à recycler leurs téléphones et à allonger leur durée de vie, afin de limiter l’impact environnemental de la production (extraction des métaux rares, etc.).

Les débats sur la pertinence de déployer toujours plus de stations et de fréquences pour répondre à la demande de connectivité se poursuivent. De nouveaux modèles économiques et de consommation raisonnée de données apparaissent dans certaines régions, parallèlement à l’essor du télétravail et de la communication virtuelle qui peut, dans certaines circonstances, réduire les déplacements et donc les émissions polluantes associées.

Innovations technologiques en 2025 pour réduire l’exposition

Algorithmes d’adaptation de puissance

Les constructeurs de smartphones et d’appareils connectés intègrent des algorithmes intelligents qui adaptent la puissance d’émission à la qualité de la liaison. Ainsi, lorsque l’utilisateur se trouve près d’une antenne, l’appareil émet à faible puissance. Cela contribue à diminuer l’exposition moyenne et à améliorer l’autonomie des appareils.

Conception d’antennes focalisées (beamforming)

La 5G et les technologies futures utilisent le beamforming, technique permettant de concentrer le signal vers le récepteur, au lieu de diffuser de manière omnidirectionnelle. Cette innovation a pour effet de :

  • Réduire la puissance inutilement émise dans d’autres directions.
  • Améliorer la qualité du signal reçu.
  • Diminuer localement l’exposition aux ondes pour les autres usagers alentour.

Protocoles de « mise en veille » intelligente

Les appareils connectés, tels que les capteurs IoT ou les smartphones, disposent de modes de veille avancés : ils n’émettent un signal que lorsque cela est nécessaire, puis se mettent en veille profonde pour économiser l’énergie et réduire l’émission de radiofréquences. Cela est particulièrement pertinent pour les milliards d’objets connectés fonctionnant sur batterie, où optimiser la consommation énergétique est un objectif majeur.

Recherche sur les matériaux de blindage

Certains laboratoires explorent des matériaux absorbants ou réflecteurs d’ondes pour mieux contrôler la propagation des champs électromagnétiques (par exemple, dans les hôpitaux, les salles de serveurs, ou pour protéger certaines zones sensibles). Il s’agit de nanomatériaux ou de revêtements spéciaux pouvant être intégrés à la construction de bâtiments ou de dispositifs. Toutefois, leur coût et leur impact environnemental sont encore à l’étude.

Les positions officielles et la prudence des organismes de santé

Malgré l’abondance de travaux scientifiques, il est rare que l’on obtienne un consensus total et définitif sur les risques liés aux ondes. Toutefois, en 2025, plusieurs organismes officiels adoptent des positions convergentes :

  1. Les preuves actuelles ne montrent pas de relation avérée entre l’exposition aux ondes de téléphonie mobile et l’apparition de maladies graves telles que les cancers.
  2. Les études disponibles indiquent qu’à condition de respecter les limites d’exposition recommandées, les risques pour la santé sont considérés comme faibles.
  3. Il est toutefois recommandé de maintenir un suivi des études à long terme pour anticiper tout risque éventuel.
  4. Un principe de prudence reste encouragé, visant notamment à ne pas exposer inutilement les enfants ou à réduire les usages superflus.

Les autorités sanitaires rappellent enfin qu’il est impossible d’affirmer qu’un risque est totalement nul, d’où le maintien de recommandations simples. Par ailleurs, on assiste à une harmonisation progressive des normes à l’échelle internationale, afin de faciliter la circulation des équipements et de rassurer les consommateurs.